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Les coulisses

Avant d'aller installer le matériel à l'Opéra Avant d'aller installer le matériel à l'Opéra Pascal Goossens

Les coulisses

 

30 à 40 projections de films et diaporamas, plus des expos photos,
60 à 70 destinations présentées par des voyageurs chevronnés,
des musiques du monde, un salon de thé et des buffets exotiques,
un espace de 3 500 m2 avec une salle de 800 places,
deux salles de 200 places et une salle débat de 80 places,
et surtout plus de 8 000 visiteurs attendus...


Le Festival des Globe-Trotters c'est comme un paquebot. Pendant que les passagers s'amusent sur le pont, insouciants, des dizaines de machinistes et de serveurs s'activent pour leur rendre la vie plus facile et leur laisser un bon souvenir.

Depuis 1989, ce sont 8 000 visiteurs, deux jours pleins et deux soirées de spectacles, une trentaine de diaporamas, une dizaine de films, une douzaine de débats, soixante à soixante-dix stands de voyageurs et beaucoup d'émotions. Cela ne s'improvise pas. Le Festival des Globe-Trotters se prépare tout au long de l'année. Au moment le plus fort, 250 bénévoles, soit presque 5% des membres d'ABM, font tourner une organisation qui n'a rien à envier à d'autres plus "professionnelles".

D'une année sur l'autre...

A peine une édition s'achève-t-elle qu'il faut déjà penser à la suivante. Et pendant des mois pour l'équipe en charge de l'organisation commence alors une nouvelle course contre la montre. Des centaines de démarche et de contacts, des dizaines de films et de diaporamas à visionner, des courriers en pagaille, des imprimés à remplir, des problèmes à résoudre, et une patiente infinie pour une conviction i-né-bran-la-ble : "On va y arriver !".

Un mois avant le festival la fièvre monte . Des dizaines de communiqués de presse sont envoyés aux médias.

Quinze jours avant le festival l'équipe déjà renforcée est présente 12 heures par jour, 7 jours sur 7. La Case Globe-Trotters est submergée d'appels et de courrierls, de demandes d'infos et de réservations. Les derniers jours on n'a que le temps de raccrocher avant de prendre aussitôt un nouvel appel.

Puis arrive la date fatidique...

Dès le vendredi après-midi, une vingtaine de personnes sont mobilisées pour l'installation des 70 cloisons, des 80 tables, et pour l'aménagement et la décoration des 3 500 m2 de surface des lieux. Il faut également décharger 1 camion de vivre et boissons (on fait aussi les courses les jours précédents), 1 de matériel audio-visuel et plusieurs voitures personnelles.

Technique 2Pour les projections et débats se relaient tout au long du week-end 4 ou 5 animateurs qui encadrent et parfois "encouragent" les conférenciers et intervenants programmés. Si certains d'entre eux, professionnels, nous font l'amitié de participer, la plupart sont des amateurs qui prennent sur leurs loisirs le temps de réaliser leurs montages.

Certains visiteurs - et même adhérents - ont parfois du mal à le croire : "Pour réaliser de tels montages, il faut être professionnel" entend-t-on parfois dans la salle. Et pourtant non; ce sont bien des gens comme vous et moi qui sont arrivés à une telle qualité. Mais comme disait l'un des participants  : "Cela demande beaucoup de travail. Beaucoup d'inquiétudes aussi devant l'accueil qui sera fait par le public. En même temps c'est formidable de pouvoir faire partager ce que l'on aime et de contribuer ainsi à faire vivre le festival. Côté technique j'avais déjà une certaine expérience, et puis je me suis appuyé sur les conseils d'autres auteurs."

Au niveau de la technique justement, c'est une équipe d'une dizaine de personnes qui assure le bon déroulement des projections et vidéos de la grande salle. Pour le festival off, 7 autres personnes s'activent. Côté spectaculaire, dans la salle principale, il y a un vidéo projecteur de 15 000 lumens, au format 2K, capable d'éclairer un monument à l'extérieur, plusieurs écrans de contrôles et un écran de plus de 15 m.

A quelques distances de là, une centaine d'adhérents d'ABM animent les stands pays. Comme toujours les discussions vont bon train. "A la fin de la journée on est groggy tellement on a parlé" confient parfois certains.

Pendant le festival il y a ce qui est visible, les projections, les expos, les stands, mais aussi ce qui l'est moins voire même pas du tout. Et ceux qui acceptent pendant toute la durée de la manifestation de travailler sans rien voir de celle-ci. C'est le cas notamment aux caisses et surtout aux cuisines. Les caisses où se relaient une dizaine de personnes.

Mais la tâche la plus ingrate pourrait-on dire revient aux cuisines et aux cuisiniers(es).

Plus de 2 500 personnes par jour mangent et boivent sur place. C'est l'équipe de cuisine qui s'en charge; soit 25 personnes pour s'occuper en plus des buffets, du bar ou des espaces thé. Chaque jour, plus de dix heures de travail sont nécessaires à la préparation des repas.

Et tous cela depuis maintenant longtemps car, depuis plusieurs années, le "miracle" se répète grâce à tous ceux qui acceptent de ne rien voir ou presque du festival. Juste pour lui permettre simplement d'exister...

Et cette année, on fête notre 33e édition....après une année compliquée....